Efficacité de ses réseaux

Magazine Courants, octobre-novembre-décembre 1989

Pour rompre l’isolement, développez des réseaux. Voilà le conseil que l’on retrouve dans un dossier du bulletin Échange publie par l’Office des ressources humaines du gouvernement du Québec. Le dossier a été produit avec la collaboration de cadres supérieurs du gouvernement et de l’ENAP.

Certes, plusieurs confrères de travail utilisent les réseaux pour accroitre leur chance d’obtenir un emploi ou leur pouvoir. Toutefois, les réseaux servent avant tout de moyens de support et d’échange entre collègues. « Avoir des réseaux, c’est d’abord être informés et à l’écoute de ce qui si passe dans notre environnement », estime Paul Clermont, directeur des Échanges commerciaux au MILT.

L’Echange distingue cinq types de réseaux : information, support, appartenance, pouvoir et rétro-information. Pour en faire une utilisation efficace, un moyen : les planifier à l’aide des quatre E de la gestion des réseaux. D’abord, l’engagement, c’est-à-dire la volonté d’y consacrer l’énergie et le temps, notamment à travers des événements, le deuxième pilier, auxquels il faut participer activement. L’échange – la capacité de recevoir mais aussi de donner des informations – constitue le troisième pilier. Mais ne donne pas d’information qui veut : il faut faire l’entretien de vos réseaux, quatrième pilier. Ainsi, on doit s’assurer d’une fréquence appropriée de contacts. Bien gérés, les réseaux « nous stimulent, nous informent, nous forcent revoir nos positions et à mieux faire ».

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