Magazine Courants, octobre-novembre-décembre 1989
Le célèbre minerai a en effet et découvert il y a deux cents ans à Berlin par un chimiste allemand Martin Klaproth, mais c’est à Londres que la communauté internationale, sous les auspices de l’Institut de l’uranium, a célébré ce moment historique.
Pour l’occasion, le président de l’institut, le Suisse Peter Fischer, a déclaré : « il faut commencer tout de suite à préparer le tricentenaire », comme pour souligner, selon le bulletin Enerpresse, « un avenir qui ne va pas de soi ».
À l’heure actuelle, la consommation d’uranium s’établit à 42 000 tonnes par an, soit 5 000 tonnes de plus que la production qui est de 37 000 tonnes. D’où vient la différence ? Des stocks, qui sont fort substantiels, soit d’environ 150 000 à 200 000 tonnes. Une situation qui reflète le caractère morose de l’industrie, toujours aux prises avec les garanties de sécurité de la population.
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