Magazine Courants, octobre-novembre-décembre 1989
Il fut un temps où l’expert en chiffres avait la cote auprès des milieux de management. Les temps ont changé. La preuve, le doyen de la Wharton School, de Pennsylvanie – La Mecque des écoles de finance aux États-Unis – Russell Palmer, conseille d’embaucher des gestionnaires plus habiles en relations humaines qu’en interprétation de chiffres. Un peu comme si un président de Bourse déclarait plus croire en l’économie capitaliste. Les bons gestionnaires, constate-t-il, sont ceux qui parlent d’excellence et de qualité.
Au lieu de réagir aux chiffres, ils gèrent des personnes. Une qualité encore plus capitale dans une économie de service. Certes, les résultats sont importants et demeurent le principal critère dévaluation de gestionnaires. Cependant, le manager des années 90 devra avant tout être un excellent communicateur. Il est un meneur d’hommes et de femmes, capable de mener son unité à travers l’agitation que nous promet la prochaine décennie.
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