Au Québec, travailler et s’amuser

Magazine Courants, octobre-novembre-décembre 1990

Commentant ce qui différencie Québécois des autres Canadiens, le magazine Canadian Business, inspiré des propos de gens d’affaires anglophones, mentionne « Les Québécois ont dépassé les anglophones à leur propre jeu : croire encore que faire des affaires, c’est amusant. » Selon David Oakes, de la firme Joint Commutations, « les Québécois n’ont pas de difficultés à travailler à un rythme endiablé, car ils ont encore une joie de vivre. Certains sont obsédés par le succès, mais sans aller jusqu’à ruiner leur vie personnelle et professionnelle ». Wafter Senior, PDG de Famous Players, raconte quant à lui que les Québécois « ont conservé cette idée latine que vous devez faire affaire seulement avec des gens que vous aimez bien. »

Les détectives d’affaires
Les enquêtes privées connaissent une popularité croissante dans le monde des affaires, soutient l’hebdomadaire The Européen, le dernier-né du magnat britannique Robert Maxwell.« Quand il y a compétition, il y a corruption, quand il y a profit, il y a fraude et quand il y a les deux, il y a des détectives privés », mentionne le journal pour expliquer le phénomène. Le détective en « imper » froissé, occupé à déambuler dans de longs corridors austères, relève du mythe cinématographique. Dans la vraie vie, c’est différent : les détectives scrutent à la loupe tous les papiers. Ils enquêtent entre autre chose sur de fausses déclarations d’assurance, le passé d’un employé, le crédit d’une entreprise. Avec l’Europe de 1992, les britannique tentent, grâce à leur association, l’Institut des enquêteurs professionnels (Institute of Professional Investigateurs), de régulariser la profession à travers l’Europe et d’établir un code d’éthique européen.

 

 

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