Faut qu’elles circulent, les bonnes idées

Magazine Courants, mars-avril 1989

La compétitivité des entreprises repose sur l’innovation, clament les experts. Mais voilà, pour qu’elles portent fruit, les bonnes idées doivent circuler librement. Un article de Training and Development Journal explique comment. Les individus se replient sur leurs intérêts. Les unités administratives luttent farouchement pour maintenir leur pouvoir. Voilà un scenario connu qui plonge inévitablement les entreprises dans une léthargie.

Au contraire, celles qui sont réellement performantes misent à fond sur une saine interdépendance entre les divers champs de compétence. Ces firmes établissent un climat de véritable coopération entre les gens et les groupes. Cette approche favorise l’émergence d’idées nouvelles et leur permet de se traduire en bénéfices accrus.

Un style de gestion autocratique entrave aussi sérieusement l’innovation. Soumis à un patron autoritaire, les employés évitent de prendre des initiatives. Plus grave encore, ils nuisent parfois à leurs collègues pour se protéger. Seul un gestionnaire capable de partager son autorité réussit à créer une atmosphère de confiance au sein de son équipe. Il peut alors stimuler le potentiel de ses collaborateurs et tirer le maximum de leurs talents.

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